De nouvelles analyses sont en ligne
En s'intéressant à des thématiques telles que le polyamour, le bonheur et le développement personnel, l'équipe continue de porter sur notre société son regard à la fois curieux et critique.
Le polyamour, un mode de relation féministe?
Par Sandra Roubin, avec l'équipe - août 2019
Grâce aux apports de la littérature et aux témoignages de personnes polyamoureuses, cette analyse présente le polyamour à la fois en tant que manière d’être en relation et en tant que cadre de référence permettant une analyse critique des normes associées à la vie de couple, au genre, à l’amour romantique, à la sexualité,… Normes qui peuvent constituer des freins sur les chemins de l’émancipation empruntés par les femmes.
Plus précisément, les questions abordées ici via le polyamour nous confrontent à des thèmes aussi essentiels que l’origine des malaises ressentis dans le couple, la façon dont le sentiment de jalousie peut enfermer, les frontières pas toujours claires entre nos relations affectives, amicales et sexuelles, ou encore ce que signifie « l’amour », - qu’est-ce qu’aimer son/sa partenaire ou ses ami·es, sa famille? -, etc.
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En quoi le bonheur est-il un piège? Une critique féministe
Par Roger Herla - juin 2019
A première vue, rien de plus anodin ou innocent que le bonheur. On le souhaite à tout le monde (ou presque) et on le cultiverait bien pour soi également, si tant est qu’on le trouve. Tout ça ne concerne apparemment que la vie privée de chacun.e d’entre nous. Pourtant, à y regarder de plus près, il semble bien que le bonheur soit aussi un enjeu politique (rôle des Etats dans le bien-être des populations), économique (consommation liée au bonheur ou aux idées qu’on s’en fait) et moral (définitions des formes adéquates de bonheur…selon que vous soyez femme ou homme, par exemple). Mais alors, si notre bonheur intéresse tant de monde, peut-on encore espérer être heureuses.eux…tout en restant libres ?
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Les limites du développement personnel. Une critique féministe
Par Roger Herla - juin 2019
Le développement personnel (DP) est un large mouvement porteur de certaines valeurs et injonctions qui mettent en avant le pouvoir des individus sur leur propre vie –donc aussi leur responsabilité dans leur mieux-être (choisis d’être heureu.x.se ! ose reprendre confiance en toi ! pars à la recherche de ton enfant intérieur !). Le DP est aussi un marché florissant, la vente de livres progressant fortement et régulièrement depuis une dizaine d’années. Consommé par une majorité de femmes, il relaye et légitime souvent de puissants stéréotypes de genre et nous semble, dans l’ensemble, porter une vision « dépolitisante » et/ou apolitique de la santé individuelle et de la vie sociale en général. Mais un autre développement personnel est-il possible ? Car, après tout, pourquoi le développement du bien-être (subjectif ET objectif[1]) de la personne ne pourrait-il pas faire partie d’un processus d’empowerment et d’émancipation collective ?
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Bonne lecture à tou·tes !