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04/223.45.67 |  Ligne d'écoute et d'urgence CVFE (24/7) 0800/30.030 |  Ligne d'Ecoute violence conjugale (24/7)

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en Éducation Permanente

Illustration – Association Impact https://asso-impact.org/

TRAVAILLER AVEC LE GROUPE DANS UNE ASSOCIATION FEMINISTE
VOYAGER ENTRE LE JE ET LE NOUS TOUTES

Le groupe est un des outils indispensables à la pratique d’une éducation populaire et d’un travail social engagé auprès des femmes (ayant été) victimes de violences de genre, et en particulier de violences conjugales. Les approches collectives sont donc au cœur du travail associatif, notamment féministe, et constituent souvent de véritables laboratoires de citoyenneté. S’appuyant sur l’expérience de 45 années du CVFE en matière d’animation de groupe, cette analyse présente les raisons d’une telle constance en mettant en lumière les points forts de cet outil pour une association féministe.


Le groupe, toute une histoire [1]

L’essor de la lutte contre les violences conjugales remonte aux années 1970 et s’inscrit, en Belgique, dans la foulée du Tribunal International des femmes de Bruxelles et dans l’élan des luttes féministes de l’époque. Les objectifs des groupes militants, à l’origine, étaient de promouvoir une solidarité concrète entre femmes et, plus largement, de participer à une transformation sociale. Leurs activités ont d’emblée pris de multiples formes, dont celle des groupes de conscientisation (consciousness raising, en anglais) : en de nombreux endroits du monde, des femmes se réunissaient pour partager et construire ensemble des savoirs qui étaient jusqu’alors dissimulés ou tabous (autour du corps féminin, de la santé, du plaisir, de l’avortement, des relations conjugales et de la violence, …). Ce sont ces partages au sein des groupes qui facilitaient la prise de conscience des liens entre les vécus personnels des participantes et leurs oppressions communes.

Dans ce contexte, à Liège, le « Collectif femmes battues » a vu le jour en 1978. Un refuge ouvert en 1979 est devenu une « maison d’accueil » institutionnelle en 1984. Aujourd’hui dénommé Collectif contre les Violences Familiales et l’Exclusion, l’association compte 80 salarié·es qui se partagent entre un département d’accueil et d’hébergement toujours destiné aux femmes et enfants victimes de violences conjugales, un service d’éducation permanente (EP), une crèche accueillant notamment des enfants ayant été exposés aux violences intrafamiliales, un centre d’insertion socioprofessionnelle pour femmes (SOFFT), ainsi que la cogestion de la ligne d’écoute gratuite 0800 300 30.

Ce rappel de l’origine des luttes militantes contre les violences conjugales est utile quand on parle de travail avec le groupe en prenant notre association comme terrain d’analyse. Tout d’abord parce qu’il permet de montrer que le groupe, justement, est partout dès la conception du…Collectif : des femmes se sont réunies et ont ouvert le premier refuge qui, lui, a offert à d’autres femmes un lieu sécurisé dans lequel elles devaient inventer des manières d’habiter ensemble. Les premières invitant les secondes à les rejoindre dans les manifestations et autres rencontres visant à sensibiliser des élu·es ou des professionnel·les concerné·es, lors desquelles la notion de groupe ou de collectif prenait une connotation plus directement politique.

Mais ce retour aux origines nous permet aussi de repérer deux des manières possibles d’utiliser (de faire avec) le groupe, en particulier au sein d’une association féministe. Dans la première, un groupe se réunit autour d’un sentiment partagé d’injustice avec un projet commun qui vise à la fois à dénoncer cette injustice (les violences conjugales et leur invisibilisation) et à y apporter une réponse concrète (par exemple, une maison d’accueil). Dans la seconde, le partage contraint d’un même espace de vie est une opportunité pour chacune de se mettre au travail, avec et grâce aux autres, sur des thèmes liés aux violences subies mais aussi à l’estime de soi ou à la gestion des conflits. La première relève de l’éducation permanente tandis que la seconde est mise à profit dans le cadre de l’accompagnement des femmes hébergées. Un troisième dispositif important, utilisé depuis plus de 30 ans au CVFE, est celui des groupes de formation[2] visant l’insertion socio-professionnelle. Il existe donc diverses pratiques de groupe qui, ensemble, couvrent un large spectre du travail social.

Au-delà des différences et spécificités propres à chacun de nos départements, nous faisons le choix dans cet article de présenter le groupe comme un outil-clé à la fois pour l’association-CVFE dans son ensemble et, au moins potentiellement, pour le monde associatif engagé dans le domaine des inégalités et violences de genre. En s’appuyant sur les propos récoltés fin février 2024 auprès de 5 animatrices et formatrices[3], on se penchera donc sur les raisons et avantages de l’utilisation du groupe, laissant de côté pour cette fois d’autres angles d’approche possibles (limites et risques, enjeux déontologiques, place à accorder au corps, …).

Avant de détailler les apports caractéristiques du travail de groupe, précisons que ses avantages peuvent être classés en quatre catégories. L’éveil critique quand le groupe permet de dépersonnaliser le problème de la violence, de remettre en question les discours dominants et de proposer des alternatives. L’empowerment relationnel quand le groupe permet à chacune de prendre du recul sur les dynamiques qu’elle joue ou rejoue avec les autres, d’observer les rapports de force qui se créent parfois en son sein, de traiter les conflits comme des problèmes à résoudre et non comme un espace de nécessaire domination et de violences, de partager le pouvoir entre les membres du groupe mais aussi, pour y parvenir, d’expérimenter de nouveaux comportements. L’empowerment individuel et collectif quand le groupe favorise la déculpabilisation, les alliances et la croissance personnelle et qu’il procure une occasion de vivre l’entraide, la solidarité, la sororité.  La connaissance, enfin, quand le soutien mutuel et les échanges que suscite le groupe permettent aussi de faciliter l’acquisition de savoirs critiques, principalement ceux qui développent sur le monde des grilles d’analyse féministes ou qui visibilisent des modèles positifs de femmes.

Comment se caractérisent ces apports du travail de groupe ?

  • Une attention particulière est portée aux violences de genre vécues par les femmes

C’est bien sûr le cas de façon centrale dans les réunions en maison d’accueil, qui jouent un rôle déterminant dans le processus de dévictimisation, que celles-ci soient organisées autour des vécus de maltraitances racontés par les femmes, de leur parentalité dans contexte de violences conjugales ou encore dans le cadre de la gestion de la vie communautaire puisque celle-ci est un espace de découverte et d’expérimentation mais aussi un lieu où les tensions et les conflits sont bien présents, et où les femmes peuvent revivre des dynamiques de domination connues dans le couple.

C’est le cas également dans plusieurs formations de SOFFT, en particulier dans le programme LEA qui s’adresse à « celles qui souhaitent retrouver du pouvoir sur leur vie et reprendre confiance en elles à travers la vie de groupe » et qui propose un cycle d’ateliers intitulé Mécanismes de la violence animé par une travailleuse de la maison d’accueil.

Enfin, lors des activités de groupe en éducation permanente, l’analyse critique des rapports sociaux de genre (les « lunettes de genre ») que les animatrices partagent avec les participantes dévoile les inégalités et invite à repérer et à mettre en commun les discriminations et violences subies par chacune, au cours de leur existence.

  • Le groupe joue un rôle de révélateur

Le regard et l’écoute offertes par les autres, puis leurs feedbacks et leurs récits entendus en retour permettent aux participantes de se voir différemment et de percevoir autrement ce qu’elles ont vécu. Chacune se découvre via le regard du groupe. Elles prennent conscience, d’une part, de la proximité de leurs histoires et, d’autre part, des multiples compétences qu’elles ont dû mobiliser pour survivre malgré les injustices auxquelles elles font face et, pour nombre d’entre elles, les violences subies. Le nous du groupe met en lumière, au moins potentiellement, chez chaque femme, chaque Je qui le compose, une part d’elle-même qui lui était inconnue ou qu’elle a enfouie, par exemple parce que son partenaire l’a rabaissée, humiliée et coupée progressivement des personnes qui pouvaient lui renvoyer d’elle une image plus juste et valorisante. Le groupe, au fond, est un nouvel espace de socialisation où se modifient le regard que chacune porte sur elle-même et la manière dont elle (se) raconte son histoire (de violences). Un espace de re-connaissance de soi, propice à une sorte de recomposition/redéfinition gratifiante et « empouvoirante » de l’identité de ses membres. 

  • Le groupe est également mobilisateur

Les notions de recomposition et de redéfinition sont importantes car elles impliquent que la femme soit active, elles sous-entendent une mise en mouvement : le groupe est un des outils du travail social qui soutient la mobilisation des femmes. Il ne s’agit pas de laisser entendre qu’avant l’expérience de groupe ces femmes étaient à l’arrêt et passives : au contraire, leurs parcours de vie parsemés d’embûches demandent de leur part une inventivité, une abnégation et un courage trop souvent invisibles à leurs propres yeux. Par contre, elles peuvent être figées à différents niveaux d’existence, selon les situations : dans leur rapport à l’emploi, dans la relation à leurs enfants, dans l’image déformée et négative qu’elles se font d’elles-mêmes, dans leur sentiment de culpabilité et de solitude, dans leur capacité à imaginer une vie différente ou encore dans un profond sentiment d’impuissance à modifier leurs conditions d’existence.

A ces différents niveaux, selon les contenus abordés et les objectifs spécifiques du groupe, le nous participe donc à initier une mise en mouvement des participantes et à les soutenir dans les changements qu’elles tentent de mettre en place. Ce mouvement ne concerne pas seulement un « changement-pour-soi » : c’est aussi un mouvement vers le nous. Car celui-ci est également un espace dans lequel les femmes sont invitées à prendre leurs responsabilités à l’égard du groupe, des autres. Elles sont écoutées et crues ? Leur propre écoute active est attendue en retour. Leur avis et leur parole comptent autant que celles des autres ? Leur participation aux décisions du groupe compte elle aussi.

Ainsi, le groupe est un espace d’appartenance, une micro-société, un laboratoire de citoyenneté où s’élaborent des processus démocratiques centrés sur l’écoute mutuelle, l’autonomie de chacune et la prise de décision collective : les Je y sont en mouvement intérieurement, mais ils le sont aussi avec et pour le nous. Un nous qui peut rendre plus fortes (qui peut « empouvoirer ») les participantes mais qui en même temps n’existe pas sans leur investissement et leur sens des responsabilités.

En particulier, cet aspect mobilisateur du groupe est un axe des projets menés en éducation permanente. A partir d’une expérience commune d’injustice, le groupe va permettre, d’abord, de dénoncer celle-ci, puis idéalement de formuler des revendications à l’attention du monde politique ou d’interpeller la société via une démarche socio-culturelle (pièce de théâtre, exposition photographique, rencontre-débat, stèle commémorative, podcast, fanzine, …). Dans ce cadre, où c’est bien l’éveil critique qui est au premier plan, le mouvement favorisé par le travail de[4] groupe est non seulement celui du passage du Je (quel est mon avis ?) au nous (quel est le point de vue du groupe ?), mais aussi une ouverture vers un Nous plus large qui inclut toutes celles qui sont concernées par l’injustice/la discrimination/les violences dénoncées par le groupe : c’est le Nous Toutes de la lutte sociale féministe[5], dont l’approche intersectionnelle[6] rappelle à juste titre qu’il n’a rien d’homogène, mais qu’il existe, justement, dans sa diversité.

  • Ce Nous Toutes qui dépasse le nous, …

… qui le déborde en quelque sorte ou qui l’englobe, est rendu présent par la pratique du groupe dans les différents départements d’une association comme le CVFE, que ce soit dans les réunions des femmes hébergées au refuge ou avec les participantes aux formations que propose Sofft. Car cette sensation de faire partie d’un Nous élargi peut naître d’échanges autour des inégalités de genre ou des droits des femmes, c’est vrai, mais elle s’enracine aussi et avant tout dans les partages au sein du groupe, dans les échos que provoquent chez chacune les récits déposés par les autres. Ces échos, qu’ils soient accompagnés d’une analyse socio-politique explicite ou non, rendent soudain possible la politisation d’expériences vécues jusque-là sur un plan purement individuel et solitaire. Ce qui m’arrive, puisque cela arrive à tant d’autres parce qu’elles sont femmes, n’est plus simplement « de ma faute » mais concerne la société qui m’entoure et sa gestion des inégalités de genre face au travail ou encore celle des violences masculines.  Autrement dit, mon histoire privée devient aussi une question sociale et politique.

Ce mouvement entre Je et Nous n’a rien de magique pour autant : il dépend du rôle joué par les animatrices. D’une part, elles doivent rester particulièrement attentives au bien-être et au sentiment de sécurité de chaque participante, veillant à ce que leur rythme propre soit respecté, tenant compte de leur passé traumatique éventuel et garantissant que le vécu de groupe reste bénéfique à chacune. Et d’autre part, ce sont leur expérience, leurs diverses formations, leur sensibilité aux inégalités de genre et aux violences ainsi que leur objectif d’émancipation collective qui permettent d’aider le groupe à prendre distance avec l’horreur ou le désespoir que provoquent la multiplication des récits de violences, pour en faire un sujet politique.

  • Le groupe compense la tendance à l’individualisation du travail social[7]

Les évolutions des dernières décennies, dans une atmosphère néolibérale, ont modifié et diversifié les pratiques du travail social mais aussi les objectifs des intervenant·es : professionnalisation, institutionnalisation, psychologisation…autant de mouvements qui ont à la fois permis d’élargir et d’affiner les compétences mobilisées, mais aussi focalisé progressivement l’intervention sociale sur le niveau individuel et familial. Cette évolution de l’intervention pose problème quand elle a pour conséquence que l’analyse de la situation (par l’intervenant·e et les bénéficiaires qu’il·elle forme ou accompagne) est détachée de l’analyse du contexte socio-politique dans lequel elle se produit. Parce qu’on participe alors à une individualisation des problèmes sociaux. Or, en reliant les vécus individuels au contexte socio-politique et donc aux inégalités persistantes, le groupe, continue d’offrir un contre-poids à la tendance à faire porter à la personne la responsabilité d’une situation et d’une souffrance dont les causes sont pourtant sociales. Dans ces conditions, l’accompagnement individuel proposé aux femmes est complémentaire de l’expérience de groupe. Et inversement. Le travail avec le groupe et les temps en solo ne sont plus seulement des dispositifs parallèles : ils s’entrelacent et se nourrissent alors mutuellement.

  • Une pratique féministe du groupe.

L’identité et les valeurs féministes revendiquées par le monde associatif n’ont de sens que si elles se concrétisent dans les pratiques des travailleuses·eurs et militant·es. C’est le cas dans leur manière d’appréhender le travail avec le groupe via :

  • une non-mixité choisie qui implique que les groupes soient composés et animés par des femmes, permettant une parole libre et une analyse des oppressions et de leurs impacts par celles qui les vivent[8]
  • la volonté de favoriser, grâce notamment à cette non-mixité, la sororité dans l’écoute mutuelle et donc la création d’un espace d’expression sécurisant (safe space en anglais) où le désaccord est bienvenu, mais jamais l’expression violente de ce désaccord ni la reproduction de rapports de domination au sein du groupe
  • le fait de considérer la prise de parole au sein du groupe comme un tremplin, au moins potentiel, pour l’expression d’un point de vue personnel dans d’autres contextes, privés mais aussi publics.
  • la volonté de considérer les femmes comme expertes de leurs existences et de toujours rester, en tant qu’animatrices, en position d’apprentissage, donc curieuses de ce que chaque participante a à partager et sans chercher à apporter de réponse à toutes les questions qu’elle se pose (des réponses possibles peuvent par contre émaner du groupe) ;
  • le postulat de l’égalité des intelligences, qui découle du point précédent, et par conséquent le refus de la transmission purement verticale d’un savoir entre celle qui saurait et d’autres qui ne savent pas encore[9] ; les connaissances et le point de vue critique sur les inégalités de genre partagés par une animatrice ou par une membre du groupe visent toujours à susciter la question, l’échange d’expérience, la discussion grâce auxquelles un savoir véritablement collectif se construit. L’autoformation via le groupe caractérise la pédagogie féministe.
  • mais aussi, bien entendu, les thématiques et contenus, sachant que, dans une perspective d’émancipation, les connaissances à acquérir sont des savoirs critiques sur la condition des femmes et les inégalités de genre. Ces savoirs méconnus -ils n’ont qu’une place marginale à l’école, les participantes ont l’opportunité de les découvrir ensemble et par elles-mêmes.

En conclusion

Le groupe est un outil indispensable aux différentes facettes du travail social féministe. Si ses effets sont souvent thérapeutiques, comme le constatent les animatrices du refuge, le travail avec le groupe soutient également des parcours d’émancipation individuelle et collective, comme ce fut le cas il y a un demi-siècle pour les groupes féministes de conscientisation, influence majeure pour les fondatrices du CVFE.

Le groupe est aussi le meilleur outil pour transmettre un héritage féministe, c’est-à-dire un héritage de luttes, d’expériences, de savoirs et de pratiques récoltés et amassés par les femmes de génération en génération, transmission dont l’importance a été mise en lumière par la philosophe belge Françoise Collin[10]

Pour autant, travailler avec le groupe ne s’improvise pas : ce n’est qu’à la condition que les animatrices soient formées, que les valeurs, les savoirs méthodologiques et les connaissances historiques nécessaires se transmettent entre collègues et qu’existent pour elles des espaces de prise de recul sur leur pratique, que le groupe devient l’outil précieux qu’on a décrit ici.


Notes

[1] Cette analyse a d’abord été publiée sous une forme légèrement différente en avril 2024 dans la revue L’Observatoire, n°118, L’indispensable collectif.

[2] Voir l’offre de formations sur le site de Sofft : https://sofft.be 

[3] Merci à Anne, Eléonore, Aurora, Doriane et Annick.

[4] Il arrive qu’on distingue le travail de groupe, qui mobilise ses membres vers un objectif concret commun, du travail en groupe qui vise avant tout à soutenir ses membres dans un cheminement personnel.

[5] C’est à Majo Hansotte qu’on doit la conceptualisation des passages entre Je, nous et Nous Toutes, notamment dans Les Intelligences citoyennes, Deboeck, 2002.

[6] Les femmes ne subissent pas toutes les mêmes dominations et les conséquences des discriminations et violences auxquelles elles sont confrontées varient en fonction de leur identité sociale qui est multiple et dépend de leur capital économique et culturel, de leur appartenance à une minorité racisée, de leur sexualité ou encore de leur âge.

[7] Voir Roger Herla, Le travail social à l’ère néolibérale : éternel rebelle ou réaliste résigné ?, cvfe.be, 2022.

[8] Lire par exemple à ce propos l’analyse de Roxanne Lejeune, Les enjeux de la mixité et de la non-mixité, CPCP, 2022 : http://www.cpcp.be/wp-content/uploads/2022/03/mixite-non-mixite.pdf

[9] Jacques Rancière, Le maître ignorant. 5 leçons sur l’émancipation intellectuelle, 10/18, 2004 (1987).

[10] Françoise Collin, Un héritage sans testament, in Les Cahiers du Grif,n°34, 1986.


Pour citer cette analyse

Roger Herla, Travailler avec le groupe dans une association féministe : voyager entre le Je et le Nous toutes , Collectif contre les violences familiales et l’exclusion (CVFE asbl), juillet 2024.

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