Mouvement Réformateur
Malgré une mention que l’égalité hommes/femmes “ne peut se résumer en un seul chapitre isolé, tant il est transversal”, les femmes ne sont que peu abordées au sein du programme du MR. Un point assez court leur est consacré et résume leurs quelques propositions - peu nombreuses et assez peu développées - concernant spécifiquement les femmes.
Mentionnons au passage que les indépendant-es qui sont au coeur du programme du MR sont au deux tiers des hommes et que lorsque le MR met en avant "le travail des indépendants comme moteur de l’économie”, il met en avant un travail principalement masculin (ce qui ne fait d’ailleurs pas écho aux discours féministes qui ont plutôt tendance à mettre en lumière le travail du care comme étant le moteur de la société).
Le MR a quelques propositions qui visent à attirer plus de femmes dans les filières dites masculines comme les STEAM et dans l’entreprenariat. Le parti n’est pas très clair sur sa volonté de renforcement de l’EVRAS car, si ces dispositifs sont mentionnés, nous observons néanmoins une certaine méfiance de la part du MR.
Notons que le MR base et structure son programme sur une opposition entre les “travailleurs” et les personnes qui n’ont pas d’emploi (ces dernières étant transversales dans le programme, tant les attaques à leur encontre sont nombreuses). Cette vision assez restrictive du travail, qui ne prend pas en compte le travail domestique réalisé par les femmes, a des conséquences en termes de droits sociaux, qualité d’emploi et sécurité sociale, comme nous allons le voir.
En ce qui concerne leurs propositions pour lutter contre les inégalités de genre, le MR développe plutôt des propositions qui, à notre sens, nuiraient à l’autonomie financière des femmes. En effet, le parti, qui ne développe que peu un regard genré et qui n’analyse pas les conséquences que leurs propositions pourraient avoir sur les femmes, propose de réduire les aides sociales et de permettre plus de flexibilité au travail. Le parti s’en prend à plusieurs piliers de la sécurité sociale, à travers notamment ses attaques envers les plus précaires que sont les chômeuses, les chômeurs et les malades de longue durée. Le MR ne mentionne pas la fin du statut cohabitant et, au vu de l'ensemble du programme, nous pouvons raisonnablement supposer que le parti est pour le maintien de ce statut. Le parti ne développe pas de propositions sérieuses pour lutter contre les inégalités salariales et de pension.
A propos de la conciliation entre vie privée et vie professionnelle, à l’instar de tous les partis à l’exception de DéFI, le MR souhaite plus de places en crèche. Néanmoins, le parti est le seul à ne pas mentionner la nécessité d’intégrer les deux parents dans les congés parentaux. Le parti, qui ne semble pas se référer aux analyses féministes à propos de la double journée des femmes, propose, pour répondre à ce problème de conciliation, plus de flexibilité. En ce qui concerne les mobilités, le MR, comme les autres partis, ne développe pas une approche genrée de celles-ci et se contente de dire que chacun est “libre” de choisir son moyen de transport.
Le MR ne développe pas une approche genrée de la santé et ne mentionne pas la contraception. Le parti règle rapidement la question de l’IVG en se contentant de proposer d’inscrire dans la constitution un point général qui entérine “la liberté de disposer de son corps” (ce qui empêche d’aborder la question de l’effectivité et l’accessibilité de l’IVG, la formation des médecins, la question d'une offre suffisante, etc).
A propos du secteur associatif, le MR ne démontre pas de soutien et semble même plutôt méfiant.
En ce qui concerne la lutte contre les violences faites aux femmes, le MR souhaite, comme tous les partis, à l’exception de DéFI, plus de CPVS et plus de places en hébergement pour les victimes de violences. A l’inverse des autres partis (sauf DéFI qui a une position plus ambiguë), le MR s’inscrit dans une approche beaucoup plus sécuritaire, punitive et répressive de la justice (c’est d’ailleurs le seul parti qui souhaite plus de prisons), ce qui est difficilement conciliable avec une prise en charge globale des violences faites aux femmes. Néanmoins, le MR note vouloir une meilleure prise en charge des victimes (le parti fait référence à toutes les victimes, pas spécifiquement aux victimes de violences faites aux femmes) et souhaite former les policières et les policiers aux violences faites aux femmes.
En ce qui concerne la déconstruction des stéréotypes de genre, quelques propositions sont faites allant dans ce sens. Comme les autres partis, le MR propose de plus soutenir le sport féminin, de favoriser l’entrée des femmes dans les STEM, ainsi que dans l'entreprenariat (ce dernier étant la priorité du parti et perçu comme bénéfique pour l’ensemble de la société).
Par ailleurs, sous prétexte d’accessibilité, le MR prône “l’interdiction du recours à une écriture inclusive qui exclut”.
Notons également que le MR s’oppose aux “accommodements raisonnables” et aux “signes convictionnels dans la fonction publique”.
A propos du rôle de l’école dans la déconstruction des stéréotypes, le MR ne prévoit pas de formation et sensibilisation à ces thématiques (pourtant le parti en prévoit à propos de l'entrepreneuriat ou encore sur les intelligences artificielles), et mentionne que l’école n’a pas vocation à tout apprendre (nous supposons que cette responsabilité repose donc sur les familles). Néanmoins, le parti développe quelques propositions afin de développer un meilleur climat scolaire comme apprendre l’empathie, prévenir et sanctionner le harcèlement.
Notons que le MR base et structure son programme sur une opposition qui leur semble majeure entre les “travailleurs” et les personnes qui n’ont pas d’emploi rémunéré. Or, cette manière de théoriser et de limiter le travail au travail rémunéré nous semble aller à contre-courant de tout ce que les mouvements féministes ont tenté de visibiliser, à savoir le travail domestique non rémunéré des femmes. Ce travail n’est jamais mentionné, jamais valorisé et n’est donc pas pris en compte dans leur constat que “le travail paye et [est] le meilleur rempart contre la pauvreté”. Cette vision, en plus d’être en décalage complet avec une pensée féministe, a des conséquences concrètes sur les femmes en termes de pension, droits sociaux, etc, comme nous le verrons.
Evras
Le MR fait quelques mentions à l’éducation affective et sentimentale, ainsi que cette proposition “[d’]évaluer le dispositif d’agrément, les supports et les animations de l'Éducation à la Vie Relationnelle, Affective et Sexuelle (EVRAS) qui restent perfectibles à ce stade”.
Le MR n’est pas particulièrement porté sur les aides sociales et démontre plutôt quelques réticences à leurs propos tant il leur paraît évident que lorsque l’on travaille, il n’y a pas de raisons d’avoir besoin d’aides. A l’augmentation des salaires, le MR préfère la possibilité de faire des heures supplémentaires. Ainsi, le parti propose la possibilité de travailler le dimanche dans le secteur du commerce, commencer le travail de nuit à partir de minuit plutôt que 20 heures, favoriser les emplois intérimaires, étendre les flexi-jobs. Pour différents corps de métiers, comme enseignant-es ou infirmières/ers, le MR propose la possibilité d’heures supplémentaires. Le MR ne semble pas tenir à la semaine de 38h, ni au CDI.
Notons que le MR développe quelques propositions visant à améliorer la couverture sociale des indépendant-es, bien que l’objectif est plutôt de “laisser le choix à ces indépendants : bénéficier de cotisations sociales réduites mais sans ouvrir des droits à la pension ou cotiser sur le seuil minimal et ouvrir des droits”.
Statut cohabitant :
Le MR est le seul parti à ne pas mentionner le statut cohabitant.
Pensions :
En termes de pensions, le MR applique son principe favori qui voudrait que plus une personne a travaillé, plus elle aura de pension. Un principe qui désavantage les femmes, majoritaires dans les temps partiels.
Le parti, conscient de ce déséquilibre en raison des temps partiels des femmes, suggère que “Afin de permettre de rétablir l’égalité des droits à la pension, il est cohérent d’ajouter la possibilité, sur base volontaire, de partager les droits à la pension obtenus avec son conjoint ou cohabitant légal. Cette proposition vise à permettre aux couples de choisir une option de partage des droits à la pension. Cela impliquerait que la personne continuant à exercer un temps plein pourrait cotiser pour son conjoint dont le temps de travail a été diminué dans le but de libérer du temps pour la vie de famille. Concrètement, durant la période où cette possibilité est choisie par le couple, les droits acquis par les deux parties sont additionnés et ensuite redistribués de la manière choisie par le couple”.
Cette proposition nous questionne énormément. Le MR ne mentionne pas ce qu’il se passera en cas de divorce, pour les familles monoparentales, etc. Ce genre de propositions ne nous semble pas promouvoir l’émancipation des femmes sachant qu’elles ont généralement le salaire le plus bas du couple. Cette proposition va également à l’encontre de l’individualisation des droits revendiquée par les féministes depuis des années.
Sécurité sociale et services publics :
Le MR ne se caractérise pas par son attachement aux services publics et à la sécurité sociale. Nous observons dans leur programme des volontés de contrôler et limiter les dépenses, ainsi que de nombreuses ouvertures aux partenariats avec le privé.
De multiples propositions s’attaquent frontalement à certains piliers de la sécurité sociale et aux mécanismes de solidarité. Par exemple, le MR “veut stimuler la performance du secteur de l’activation (Forem, Actiris, CPAS, etc.) en liant de manière systématique le financement à la mise à l’emploi effective”, ou encore favoriser les fonds de pension. Notons également que le MR questionne la gratuité de l’ensemble des services proposés par l’école.
Le MR s’en prend également au chômage, rendant les personnes au chômage responsables de leur situation et souhaite la limitation des allocations de chômage à deux ans, ainsi que le durcissement des critères et des sanctions. Le parti s’attaque également aux personnes les plus précaires, en proposant, par exemple, des baux à durée déterminée pour les logements sociaux et la mise au travail via des “services communautaires” des personnes au CPAS. Le MR dénonce également les malades longue durée, perçus comme encore plus coûteux que les chômeuses et les chômeurs.
Toutes ces propositions, en plus de celles visant à développer des emplois qui ne cotisent pas, visent à affaiblir notre système de sécurité sociale.
De même que les autres partis, le MR souhaite plus de médecins afin de couvrir les différentes zones géographiques moins desservies. Par contre, avec DéFI, le MR est le seul parti qui ne mentionne pas la santé des femmes. Notons que dans sa partie sur la santé, le MR réaffirme sa volonté de remettre à l’emploi les malades.
IVG :
Le MR ne développe pas un discours spécifique sur l’IVG, mais intègre celui-ci dans un point qui prône “la liberté de disposer de son corps, face à la poussée du fait religieux et des obscurantismes, le MR propose d’intégrer dans la Constitution le droit à disposer librement de son corps afin de sanctuariser des droits fondamentaux, comme celui de pouvoir accéder à l’interruption volontaire de grossesse, dépénalisée depuis 1990 en Belgique, ou le droit à l’euthanasie. Si le législateur l’estime nécessaire, il peut restreindre cette liberté mais il devra le justifier en respectant le principe de proportionnalité”. Ainsi, le parti ne propose pas de dispositions afin de s’assurer que l’offre soit suffisante et accessible.
Contraception :
Le parti ne mentionne pas la contraception.
Afin de répondre à la conciliation entre vies privée et professionnelle, le MR suggère des “pratiques de travail plus flexibles, comme le télétravail ou des horaires ajustables lorsque cela est possible”. Nous ne sommes pas sûres de percevoir comment des pratiques plus flexibles puissent aider les femmes à concilier des horaires déjà difficiles.
Crèches :
Comme les autres partis à l’exception de DéFI, le MR souhaite développer plus de places en crèches (le MR ne fait pas mention des prix et souhaite soutenir les partenariats public-privé dans ce secteur) et propose d’augmenter les salaires des métiers liés à l’enfance. Notons que le MR souhaite prioriser les parents ayant un emploi ou les chômeuses/eurs “activement en recherche” (sans nous spécifier selon quels critères) sur les parents sans emploi.
Mamans solo :
Le MR mentionne que les familles monoparentales, qui ont majoritairement à leur tête une femme, risquent plus fortement d’être en situation de pauvreté et peuvent subir des discriminations et stéréotypes de la part des employeuses/eurs. Afin de résoudre cette situation, le MR prône, encore une fois, des horaires et des pratiques de travail plus flexibles.
Mobilités et infrastructures publiques :
A l’instar de tous les partis, le MR souhaite développer les transports, notamment en zones rurales, ainsi que la création de plus de services de proximité dans ces zones. Le parti mentionne être contre la gratuité et pour la libéralisation.
Comme les autres partis, le MR ne mentionne pas les spécificités des mobilités quotidiennes des femmes. Le parti se contente de mentionner la “liberté” de choisir son moyen de transport. Notons par ailleurs, qu’ici encore les personnes au chômage, réel sujet transversal de leur programme, sont à nouveau mentionnées. Le parti propose en effet de ne pas prendre en compte une limitation géographique dans les recherches d’emploi : un emploi éloigné refusé implique sanction (ce qui nuirait aux femmes qui favorisent des emplois de proximité afin de pouvoir concilier leurs différentes tâches).
Le parti mentionne la nécessité d’adapter les transports et les trottoirs aux poussettes.
Le MR ne fait pratiquement aucune mention au secteur associatif et à l’important travail réalisé par celui-ci. Si nous ne trouvons pas un soutien marqué, nous pouvons par contre souligner quelques propositions hostiles aux syndicats et aux mutualités. Nous observons également une remise en question des dotations publiques versées à des “ASBL engagées politiquement” (sans expliciter clairement ce qui est entendu par là) ainsi que, sous prétexte de lutte contre le terrorisme et la radicalisation, un renforcement du “contrôle du financement public des associations”.
La première fois que le MR mentionne les violences faites aux femmes, c’est pour dénoncer le harcèlement sexiste. Celui-ci est intégré dans un climat perçu comme globalement insécuritaire et le harcèlement sexiste est mentionné au même niveau que les incivilités, la fraude, la mendicité agressive, sans mentionner les spécificités de chacun de ces phénomènes. Le MR propose de répondre à ceux-ci par la mise en place de rondes, de plus d’agents de sécurité et de caméras, ainsi que des campagnes de sensibilisation “destinées à informer le public sur les comportements appropriés dans les transports en commun et sur les conséquences des infractions”, réduisant ainsi le sexisme à "un comportement inapproprié" qui peut être réglé de manière sécuritaire.
En ce qui concerne les autres violences faites aux femmes, le MR veut lutter contre les certificats de virginité et les mutilations génitales faites aux femmes, ainsi que le développement d’outils d’alerte en cas de violences. Le MR soutient également les CPVS et souhaite la possibilité de déposer plainte sous X.
Le MR propose également d’augmenter “le nombre de places d’hébergement spécialisées pour l’accompagnement des victimes de violences conjugales et intrafamiliales afin de sécuriser les femmes et leurs enfants”. Le MR ajoute “la lutte contre les violences nécessite une politique intégrée spécifique avec une pluralité d’acteurs institutionnels dont la collaboration doit s’intensifier au bénéfice des personnes victimes de violences accompagnées dans le secteur (police, SAJ/SPJ, partenaires des Maisons de justice, justice etc.)”.
Police et justice :
Le MR met une grande importance sur la sécurité, les forces de l’ordre et la justice que le parti souhaite renforcer. Le MR souhaite une justice plus rapide, des peines renforcées et exécutées et plus de prisons (le MR précise d’ailleurs que les étrangers doivent exécuter leur peine “dans leur pays”). Les peines alternatives sont timidement mentionnées et uniquement suggérées comme des peines de travail.
Le MR développe également des propositions du type “en vue d’améliorer le fonctionnement de l’ordre judiciaire, de chaque tribunal et permettre le développement des magistrats, il est impératif de mettre en place un système d’évaluation fondé sur une logique de management individuel qui aurait pour objectif de promouvoir l’excellence et, si nécessaire, d’appliquer des mesures d’ajustements”, ce qui nous questionne sur les implications que cela peut avoir. Notons également que le MR fait mention de la “justice prédictive”.
Le MR développe un point sur la prise en charge des victimes avec des services d’accueil et d’informations qui suivraient les victimes tout le long du processus (le MR fait ici référence à toutes les victimes, pas spécifiquement les victimes de violences sexistes). Le MR souhaite également des “services spécialisés dans l’accueil et l’accompagnement des personnes confrontées à la problématique des violences sexuelles” et former les policières et les policiers aux spécificités des violences faites aux femmes.
Aliénation parentale : concept pseudo-scientifique selon lequel un-e enfant serait manipulé-e par l’un des parents (le plus souvent la mère) pour haïr l’autre (le père) dans le cas d’une séparation. Une loi contre l’aliénation parentale en Belgique ? 'Non, il faudrait plutôt bannir ce concept' - RTBF Actus
Cellules EVA : Emergency victim assistance. Il s’agit d’une cellule dédiée spécifiquement à l’accueil des victimes de violences sexuelles ou intrafamiliales.
COCOF : Commission Communautaire Française
Convention d’Istanbul : Convention du Conseil de l'Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l'égard des femmes et la violence domestique.
CPAS : Centre Public d’Aide Sociale
CPVS : Centre de Prise en charge des Violences Sexuelles : https://cpvs.belgium.be/fr
STEAM : Science, Technologie, Ingénierie, Art et Mathématiques
EVRAS : Education à la Vie Relationnelle Affective et Sexuelle : https://www.evras.be/
PRAXIS : Association soeur du CVFE qui vise à responsabiliser les auteurs de violences : http://www.asblpraxis.be/
SECAL : Service des Créances Alimentaires
AMU : Aide Médicale Urgente qui permet aux personnes sans papiers d'avoir accès à un minimum de soins de santé.
Logements AIS : Agence Immobilière Sociale : ce sont des partenariats entre des propriétaires de logements privés et les services pulics afin que ces logements deviennent "sociaux", c'est-à-dire destiné aux publics qui peuvent obtenir ces logements et à bas loyers.
Automatisation des droits sociaux : le fait d'automatiquement verser les allocations, revenus, aides, etc qu'une personne est en droit de recevoir, sans qu'elle n'ait à en faire la demande.
VIF : Violences Intra-Familiales.
Doxxing : Abréviation de « dropping dox » qui signifie « fournir des preuves » ou encore « lâcher des infos ». D'une manière générale, le doxing est un acte malveillant utilisé contre des personnes avec lesquelles le cybercriminel est en désaccord ou en mauvais termes. Qu'est-ce que le doxing : est-ce illégal et comment l'éviter ? (kaspersky.fr)
FWB : Fédération Wallonie-Bruxelles
Gender Budgeting : une application de l’approche intégrée de l’égalité entre les femmes et les hommes dans le processus budgétaire Gender budgeting | Institut pour l'égalité des femmes et des hommes (belgium.be)
Gender Mainstraiming : la (ré)organisation, l’amélioration, l’évolution et l’évaluation des processus de prise de décision, aux fins d’incorporer la perspective de l’égalité entre les femmes et les hommes dans tous les domaines et à tous les niveaux, par les acteurs généralement impliqués dans la mise en place des politiques Gender mainstreaming | Institut pour l'égalité des femmes et des hommes (belgium.be)
Intersectionnel : notion sociologique qui désigne la manière dont les différentes formes d’oppression comme le racisme, le sexisme, le classisme, le validisme, l’homophobie, la transphobie, et d’autres, s’articulent et se renforcent mutuellement.
IVG : Interruption Volontaire de Grossesse.
PMR : Personnes à Mobilité Réduite
PMS : Centre Psycho-Médico-Sociaux.
Points violets : Lieux "safe" mis en place en Espace, notamment dans les lieux festifs. Ceux-ci permettent de venir déposer, discuter, etc d'une situation sexiste auprès de profesionnel-les.
PSE : Service de Promotion de la Santé à l’Ecole
RIS : Revenu d’Intégration Sociale
SAJ : Service d’Aide à la Jeunesse
SPJ : Service de Protection de la Jeunesse
VFF : Violences Faites aux Femmes.
Victim Blaiming : Fait de mettre la responsabilité d’un crime ou d’un méfait sur sa victime et blâmer celle-ci. Définition de victim blaming | Dictionnaire français (lalanguefrancaise.com)