Une parodie carnavalesque du CVFE soulève la polémique
Le vendredi 7 mars, le CVFE a proposé une activité qui s’inscrivait dans le cadre de la journée internationale de lutte pour les droits des femmes et visait un enterrement symbolique de la parité au sein du gouvernement fédéral. Cette activité était bien destinée à un public d’adultes, dans la tradition de la parodie carnavalesque où la subversion et la satire politique sont habituellement de mise. Il s’agissait de proposer une forme de canalisation symbolique, par l’entremise du jeu, de la colère engendrée par toutes les mesures présentes dans le programme de ce gouvernement et qui, à terme, vont dégrader la situation des femmes.
L’association regrette l’utilisation abusive de l’image d’un enfant
La photo d’un enfant jouant avec des piñatas, affublées de visages de Ministres de l’Arizona, a été relayée, par certains médias et certains mandataires politiques, comme une activité familiale faisant la promotion de la violence. En aucun cas, cette activité n’a été pensée à destination d’un public d’enfants mais un enfant était effectivement présent, sous la responsabilité de son parent. Nous récusons fermement les accusations de promotion de la violence et de propagande politique auprès des enfants que nous accueillons.
Nous reconnaissons que les jeux proposés, n’étaient ni appropriés, ni opportuns. Nous présentons nos excuses aux Ministres qui se sont sentis agressés par cette utilisation de leur image.
Donner une image juste du projet associatif du CVFE
Nous regrettons que le traitement médiatique et politique de ces photos entraîne une polémique qui donne une fausse image du CVFE et de l'ensemble de ses activités. Pour rappel, depuis plus de 45 ans, le CVFE mène des actions et des projets contre les violences familiales et l'exclusion, et se bat pour la défense des droits des femmes et des enfants. C’est une lutte de tous les jours que nous entendons bien continuer à mener.
Le CVFE est une association apolitique et exerce sa liberté associative en respectant tous les prescrits décrétaux.
Dans une société dans laquelle les droits des femmes et des minorités ne sont jamais acquis, et souvent bafoués, il est plus que jamais nécessaire de dénoncer et de déconstruire les systèmes d’oppression qui placent les femmes et les enfants dans des situations sociales, politiques, psychologiques, physiques et économiques inacceptables.
La virulence de certaines des critiques qui nous sont adressées est particulièrement injuste.