(é)Prise de paroles: un nouveau blog pour le CVFE et ses premiers capsules réalisées avec le collectif féministe La Tête Haute
Avec le blog (é)Prise de parole qui a vu le jour fin octobre, le CVFE vient de se doter, via son département d'éducation permanente, d'un nouvel outil.
Les premières publications que vous y trouverez sont des capsules vidéo et audio réalisées avec le collectif féministe liégeois La Tête Haute. Nous avons rencontré et interviewé quatre jeunes femmes sur le thème des stéréotypes de genre et de certains de leurs impacts sur leurs vies. Avant de consacrer un podcast à la rencontre avec trois jeunes féministes et à leur récente expérience au sein du squat/centre social autogéré Entre murs Entre Mondes, sur les bords de Meuse à Liège.
Elles reflètent bien ce que nous désirons que devienne ce blog : un espace d’expression et de partage pour celles et ceux qui subissent les conséquences des violences et des inégalités entre les genres. Pour celles et ceux qui les questionnent. Pour celles et ceux qui les refusent et les combattent.
(é)Prise de parole est né grâce à l’impulsion donnée par le Ministère de l’égalité des chances via l’Assemblée pour les droits des Femmes Alter-Egales. Celle-ci a également apporté son soutien à la collaboration avec les jeunes activistes impliquées au sein de La Tête Haute.
Les vidéos, les podcasts et les articles disponibles sur le blog seront autant d’outils complémentaires des analyses et études publiées sur le site du CVFE. Mais ils seront aussi et avant tout des caisses de résonance pour la parole de jeunes féministes, de femmes engagées dans nos activités en éducation permanente, de femmes (ayant été) victimes de violences conjugales, de militant.e.s, d’artistes, de chercheuses.eurs ou bien sûr d’intervenant.e.s du Collectif (et d’ailleurs).
Ce qui nous anime, fondamentalement, c’est la volonté de contribuer :
- à ce que se racontent des histoires de vie, pour qu’elles voyagent et fassent écho,
- à ce que soient dénoncées les injustices, afin de participer au formidable réseau de vigilance féministe que permet l’Internet,
- à ce que s’imaginent d’autres possibles, pour aider à échapper au poids du « réel ».
Raconter, dénoncer et imaginer.
Pour malmener les normes qui nous oppressent et sont le socle des violences de genre, en particulier des violences conjugales. Et, au final, pour alimenter nos désirs et nos capacités à agir et transformer le monde.