La pièce "Au pays des dignes" clôture le festival "Femmes en état de guerre"
Le vendredi 18 mars 2016 à 19h, au Centre culturel de Seraing, le spectacle satirique « Au pays des dignes » assurera la clôture du festival "Femmes en état de guerre".
Le vendredi 18 mars 2016 à 19h, au Centre culturel de Seraing, le spectacle satirique « Au pays des dignes » assurera la clôture du festival "Femmes en état de guerre".
La Journée internationale des Femmes, devenue depuis Journée de lutte pour les Droits des Femmes, trouve son origine dans la participation des femmes aux luttes ouvrières de la fin du XIXe s. et du début du XXe s.
Les débuts
Le spectacle « Au pays des dignes » est un projet porté par une dizaine de comédiennes amateures, ayant au départ participé aux activités d’éducation permanente du CVFE (notamment d’autodéfense féministe) et qui se sont rassemblées autour d'une création théâtrale sur le mode de la « Commedia dell'arte » pour dénoncer les injustices sociales à travers la satire et mettre en lumière leurs messages d'indignées.
Le CVFE vous invite à découvrir ses nouvelles analyses et études 2015 :
On trouvera nos analyses ICI
EP2015-1/Un dispositif de ligne D’écoute « Violences conjugales » en Fédération Wallonie-Bruxelles : quelle plus-value pour le combat contre les violences de genre ?
Les mesures très défavorables aux femmes prises par nos deux derniers gouvernements ne constituent pas une nouveauté. Il s’agit au contraire d’une tradition bien ancrée dans notre pays. Des 48 gouvernements qui se sont succédés en Belgique depuis 1945, tous ont au moins une fois légiféré de manière discriminatoire concernant l’indemnisation des femmes sans emploi ou travailleuses à temps partiel. La présente analyse se penche sur ces nombreuses mesures injustes qui ont touché les femmes.
Dénoncer la violence conjugale aux côtés des victimes est un contexte professionnel comportant des risques pour la santé. Comprendre mieux ce qui se joue dans le vécu quotidien des travailleuses/-eurs permet à une association engagée d’agir pour prévenir ces risques ou pour en réduire les conséquences négatives. Au CVFE, nous souhaitons voir plus loin, grâce à l’expertise des travailleuses dans le combat contre les inégalités.
Chaque hiver, deux campagnes internationales viennent nous rappeler la nécessité de dénoncer les violences perpétrées contre les femmes. Elles ont choisi des dates symboliques pour s’implanter. La Campagne orange, décrétée par l’ONU, s’adresse à tous les publics - militants, organisations, institutions - et saisit l’occasion pour diffuser des connaissances sur les types, l’ampleur et les conséquences majeures de ces violences. La Campagne du Ruban blanc s’adresse avant tout aux hommes. Quelle vision de la problématique est transmise par ces campagnes au grand public ?
Le CVFE (Liège), Solidarité Femmes (La Louvière) et Praxis ont collaboré durant plusieurs années avec le sociologue français Jean-Yves Trépos (Université de Nancy-Lorraine) concernant le suivi d'une expérience de collaboration intersectorielle au sein des "Pôles de ressources spécialisées en violences conjugales et intrafamiliales".
A l'issue de cette collaboration, Jean-Yves Trépos a publié l'article suivant qui tire les enseignements de cette expérience à la lumière de la notion d'"empowerment", à laquelle le CVFE a consacré également plusieurs travaux.
Résumé de l'article par l'auteur
"On propose un modèle d'action publique articulé en trois dimensions (ontologique, politique, technique) pour rendre compte des difficultés du travail en coopération de deux groupes d'équipes prenant en charge, en Belgique, les violences conjugales et intrafamiliales. Ces équipes s'efforcent de surmonter leurs difficultés par des dispositifs de réflexivité qui mettent au cœur de l'action, l'empowerment ; une notion qu'elles ne jugent pas seulement pertinente pour désigner le travail qui s'accomplit au sein de leurs publics, mais qui vaut aussi au sein de leur collectif de coopération, dès lors que sont travaillés différents modes d'attachement aux dispositifs de coopération."
L’identité du CVFE est associée à la lutte contre la violence conjugale, aux services d’aide qui sont proposés aux femmes victimes, aux enfants qui les accompagnent et à leur entourage, ainsi qu’aux multiples activités d’éducation permanente réalisées avec des femmes aux profils et aux besoins variés. Ce faisant, le CVFE est engagé dans un objectif de transformation sociale. En menant ces actions, il vise des progrès très concrets pour plus d’égalité.